EPILOGO (Stella)
[Entr’acte]
Nella taverna di mastro Luther, Hoffmann ha terminato i suoi
racconti e intanto dall’esterno si sentono le acclamazioni per
Stella.
Hoffmann
Voilà quelle fut l’histoire
de mes amours
dont le souvenir
en mon coeur restera toujours.
Nicklausse si alza di colpo, ha capito e lo dice
ad alta voce: in realtà i tre drammi erano un dramma solo, e tutte e
tre le donne non erano che una, Stella.
Nicklausse (se levant en sursaut)
Je comprends!... Trois drames dans un drame:
Olympia, Antonia, Giulietta,
ne sont qu’une même femme: la Stella!
Tutti bevono e riprendono i canti festosi.
Hoffmann è sempre più assorto, finché non cade a terra, ubriaco.
Hoffmann Ah! je suis fou! à nous le vertige divin
des esprits de l’alcool, de la bière et du vin!...
À nous l’ivresse et la folie!
Le néant par qui l’on oublie!
Gli appare allora la Musa, nelle sue sembianze
divine, e lo esorta a tornare a lei, a tornare all’arte. Hoffmann,
come in un sogno, le rivolge parole d’amore per poi risprofondare
nel sonno.
(La Muse apparaît dans la lumière.)
La Muse (à Hoffmann)
Des cendres de ton coeur
réchauffe ton génie,
dans la sérénité
souris à tes douleurs!
Entra Stella e lo guarda, ma ormai lui è di nuovo
sotto la protezione della musa. Alcuni studenti rientrano in scena
cantando.
(La petite porte s’ouvre. Andrès entre, portant une enorme gerbe de
fleurs dans ses bras. Il laisse la porte ouverte pour la Diva. –
Nicklausse se rend à côté. – Stella apparaît à la porte, habillèe
somptueusement d’un manteau de soirée, et se dirige rayonnant vers
Hoffmann, mais s’arrête s’apercevant qu’il ne bouge pas.)
Choeur invisible
On est grand par l’amour
et plus grand par les pleurs…
Les voix invisibles de Olympia, Antonia et Giulietta; la Muse et
Lindorf Des cendres de ton coeur etc. Hoffmann (répétant doucement)
Des cendres de ton coeur etc.
Les voix de Hermann et de Luther (du
dehors); tous (excepté Hoffmann)
Ah! On est grand par l’amour
et plus grand par les pleurs!